Pour le monde du Kitesurf, la nouvelle est tombée ! L’homme qui ne s’est pas présenté à la Présidentielle “par peur d’être au deuxième tour” goûte à la terrible réalité : “les angoisses”et “inquiétudes” des responsabilités gouvernementales.
Alors, forcément, il n’a plus de temps pour s’adonner à sa passion : le Kitesurf. Pas même sur invitation de John Kerry, candidat démocrate défait par George W. Bush en 2004 et ex-secrétaire d’Etat de Barack Obama, très impliqué sur la question écologique.
Dans une interview fleuve au Parisien, ce mardi 12 septembre, Nicolas Hulot raconte son quotidien :
“Je me lève à 6h30 pour bosser, je me couche à 23 heures. Mon seul contact avec la nature, c’est le jardin du ministère où j’habite quand je suis à Paris. J’essaie, certains week-ends, de rentrer chez moi, en Bretagne, au bord de la mer, avec mes dossiers sous le bras. Et si je peux, si le vent est là, je fais une heure de kitesurf : c’est mon exutoire, ça vaut quinze jours de thalasso ! John Kerry, qui était à Saint-Briac, pas très loin de chez moi, m’a appelé l’autre jour pour faire du kite, mais je lui ai rappelé que j’étais ministre et que, malheureusement, je ne pouvais pas !“
On imagine le désarroi de John Kerry face à ce refus de kitesurfer aux côtés de Monsieur Ushuaïa. En attendant une prochaine session kitesurf, Nicolas Hulot continue son aventure au sein de l’exécutif, pas franchement de gaieté de cœur. Peut-être acceptera t’il une invitation de la part de Barak Obama, un autre politique devenu pratiquant assidu de ce magnifique sport.
On attends d’ailleurs une implication plus importante de la part du Ministre sur des débats d’actualité qui ont lieu dans divers spots de notre Pays. A Beauduc par exemple, pour ne citer que celui-ci. Le débat fait rage entre la population de Kitesurfeurs d’un côté et du Conservatoire du Littoral et des Écolos de l’autre. En effet, une nouvelle vient là également de tomber : le site de Beauduc va être interdit aux voitures et on devra s’entasser sur le parking des poubelles. Cette décision, lourde de conséquence selon certains au niveau de l’économie locale, ne fait évidement pas l’unanimité et a poussé l’Association CKC (Camargue Kite Club) à organiser une levée de fonds afin de s’offrir les services d’un cabinet conseil spécialisé sur la question. Autant dire que le débat est loin d’être clôturé. Quand viendra t-il promouvoir le Kitesurf à Marseille?
0 commentaires